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Un balcon parisien
6 août 2014

A cheval

Ici, je ne vais pas vous vanter les joies de l'équitation, mais plutôt vous faire partager mon expérience de nouveaux contenants qui se fixent de part et d'autre d'une rambarde. Ce qui peut être franchement pratique dans le cas des balcons parisiens, si étroits pour la plupart !

J'étais depuis longtemps à la recherche de ce type de jardinières ou de pots, afin d'économiser de la place et de faciliter la circulation sur mon balcon, en évitant tout risque de chute: ma nature prévoyante ou angoissée (au choix) fait que je ne suis pas fan, pour cette raison, des jardinières accrochées du côté extérieur de la rambarde.

Je n'ai repéré sur le marché que deux catégories de contenants dits cavaliers: la première est constituée de pots et de jardinières réalisés dans un mélange de fibre de lin et de résine, assez esthétiques dans un style un peu brut, mais très chers, je trouve: aux alentours de 60 € pour un pot de 27 cm de diamètre) et de 160 € pour une jardinière de 90 cm de longueur. Ce sera donc (peut-être) pour plus tard. L'autre catégorie est en matière plastique et produite par une entreprise néerlandaise, qui commence à être bien représentée en France. Vous aurez compris que c'est de cette seconde catégorie que je vais vous parler, vers laquelle je me suis tourné.

J'ai fait, en effet, l'acquisition de trois pots de 30 cm de diamètre, qui m'ont permis de mettre en place les trois compositions ci-dessous:

IMG_1785

IMG_1787Voici donc mon bilan.

Les moins:

- l'aspect visuel de ces pots en plastique, pas totalement convaincant. De près, je trouve qu'ils ressemblent à des seaux de ménage. Mais je les ai pris en couleur anthracite, ce qui les rend plus discrets et les harmonise au noir de la rambarde et au gris de mes bacs.

- le système d'écoulement. Ces pots sont percés de deux trous de part et d'autre de la rambarde mais aucun système n'est prévu pour la récupération d'un trop-plein d'eau éventuel. Afin d'éviter d'asperger les voisins du dessous ou les passants, il vaut mieux donc prévoir des plantes chameaux, nécessitant des arrosages limités. Pour assurer mes arrières, j'ai enfoncé un morceau d'éponge dans chacun des trous d'évacuation, ce qui permet d'absorber un trop-plein raisonnable sans compromettre le drainage (celui-ci étant garanti par des billes d'argile recouvertes de feutre, pour empêcher la terre de s'échapper). Enfin, j'ai recouru comme d'habitude à des paillis, de graviers ou d'écorces, en vue de limiter le nombre d'arrosages.

Les plus:

- le prix: 8-9 €. Rien à voir avec leur homologues en lin.

- le système de fixation: il suffit d'enfoncer deux "T" (je ne sais pas comment je pourrais les désigner autrement) en plastique prévus à cet effet dans des encoches aménagées en dessous du pot pour l'adosser de part et d'autre de la rambarde et ainsi, l'immobiliser complètement. Le système est réglable (il y a plusieurs encoches) et donc adaptable à toutes les épaisseurs de rambardes.

- le gain de place (déjà dit).

Mais je me rends compte que je ne vous ai pas encore parlé du contenu de ces pots.

Mes deux premières compositions (photo 1) visaient à rassembler des pélargoniums odorants:

- dans le pot de gauche, Pelargonium odoratissimum, qui sent la pomme, et Pelargonium 'Mini Graveolens', au parfum de rose, associés à un lierre panaché, à deux Pervenches de Madagascar (Catharantha Rosea), peu gourmandes en eau, ainsi qu'à un oeillet mignardise, sans fleurs en ce moment.

- dans le pot de droite, Pelargonium 'Grey Lady Plymouth', panaché et mentholé, un Erigeron karvinskianus (vergerette), qui produit des sortes de pâquerettes blanches lavées de rose, et une achillée 'Paprika', qu'on ne voit pas car elle joue les rase-mottes pour l'instant.

Ma troisième composition (photo 2) réunit :

- une héliotrope, au parfum d'amande amère

- une sauge blanche (Salvia Microphylla ou Jamensis, je ne sais plus)

- une campanule des murailles (Campanula Muralis)

- et un lierre panaché, comme il se doit.

Ainsi pouvons-nous longer notre balcon, effleurer ces plantes parfumées, et même nous y frotter, sans craindre un drame par dessus bord !

 

 

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Un balcon parisien
  • Ce blog est une chronique de l'aménagement végétal d'un balcon typiquement parisien: étroit, long et exposé au vent, au soleil ainsi qu'à la pollution! Dans un esprit de partage avec d'autres passionné-e-s de jardinage...
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