Cette fois-ci sera la bonne!

20 août 2013

Bon, j'avoue que je n'ai pas beaucoup progressé depuis un an, et je ne vais pas me chercher des excuses.

Mais j'ai maintenant de quoi progresser concrètement pour équiper mon balcon et y accueillir des plantes dans les meilleures conditions. Il est certain qu'il vaut mieux ne pas se précipiter dans ces cas-là: les quelques vivaces en godets que j'avais achetées sur un coup de coeur en ont fait le triste expérience, faute pouvoir les installer rapidement dans le contenant de mes rêves. De façon prévisible, elles n'ont pas résisté au long hiver que nous avons traversé.Dans la même jardinerie, j'avais pris un Fatsia du japon (Faux Aralia), haut de 40-50 cm. Lui aussi a pâti de ma coupable négligence, abandonné, sans autre protection que les pots (vides) environnants au gel et aux vents...sauf que lui a survécu!

Je me suis donc dit qu'il était temps désormais de le récompenser et de lui ménager des conditions optimales. Mon objectif étant d'en faire à la fois un écran (par rapport à nos voisins) et la toile de fond d'un rosier et d'un clématite (à venir dans un prochain épisode), il m'a d'abord fallu trouver un pot le plus long possible pour que ses racines puissent être à l'aise mais en même temps pas trop large car il devait laisser de la place pour le pot qui serait devant lui (que j'imagine de 50 cm sur 50 cm) et si possible haut (pour que l'aralia dispose du maximum de terreau et aussi pour un éventuel effet d'étagement par rapport aux autres pots). Après moultes navigations sur Internet et visites en jardinerie, j'ai finalement débusqué la perle rare: un pot en plastique imitation pierre anthracite (j'ai décidé que tous les pots de mon balcon respecteraient une dominante grise) de longueur 60 cm (pile la largeur de mon balcon), largeur 35 cm et hauteur 50 cm.

Alors, j'ai procédé aux manipulations d'usage: après avoir fait tremper le pot du Fatsia Japonica pendant une bonne demi-heure dans une bassine, j'ai rempli le nouveau pot (que j'ai préalablement percé tout trop plein d'eau) de 10 cm de billes d'argile, recouvertes ensuite d'un feutre de jardinage. J'ai enfin pu utiliser l'un des sacs de terreau que je m'étais fait livrer il y a près d'un an, auquel j'ai mêlé deux poignées de sang desséché et de corne broyée - oui, je sais, dit comme ça, ça fait un peu rite satanique -, j'ai posé la motte après avoir pris soin de défaire les racines qui avaient fini par tourner dans leur précédent pot, comblé le tout, abondamment arrosé et recouvert d'une couche généreuse d'un paillage de coques de cacao (il paraît que ça sent bon, mais je dois avoir le nez bouché, peut-être qu'au moment des futurs arrosages...).

Et voici le résultat: