Rosa, rosam, rosae
Le temps des roses...
Sur mon balcon, les rosiers ne sont plus que deux.
Eh oui, Ghislaine de Féligonde n'est plus. Elle n'a sans doute pas résisté au soleil intense, aux variations de température hivernales et au vent de l'angle du balcon où je l'avais planté. R.I.P., Ghislaine.
Du coup, son bac fait un petit peu vide. Même la clématite 'The President' semble y végéter, hasardant trois pousses malingres dont les boutons ont avorté. Seules des plantes basses, une petite sauge, l'armoise Oriental Limelight et la matricaire semblent y tenir le coup. Sans vouloir me chercher des excuses, je pense que cet emplacement est trop exposé.
Heureusement, il y a une valeur sûre: Rhapsody in Blue. Je vous avais déjà vanté sa résilience: un déménagement il y a près de 7 ans, 6 mois en intérieur, le temps d'un ravalement, des périodes de sécheresse et malgré tout, toutes ses dents. Et après un rempotage dans les règles de l'art, il nous gratifie de fleurs mauves au parfum poivré, dont je vous avais déjà dit le plus grand bien. Alors, bien sûr, ce rosier présente quelques menus inconvénients:
- ses épines acérées : j'ai résolu ce problème en le plaçant juste devant la porte-fenêtre, ce qui permet de le contourner plus facilement, sans s'écharper, quand on circule sur notre balcon filant. Je l'ai aussi fermement guidé contre un tuteur pour qu'il ne s'évase pas trop.
Et comme le montre la photo suivante, son port un peu pleureur.
Il a souvent l'air fatigué, pour peu qu'il fasse un peu chaud. Mais cela est peut-etre accentué par sa situation en pot, dans un bac tulipe pas si volumineux. Il faut donc penser à l'arroser régulièrement, plus que pour les autres contenants du balcon.
Quant à ses atouts, je vous laisse juges avec les photos qui suivent:
Un mauve changeant, contrastant avec des étamines d'or, l'élégance d'une corolle semi-double, sans parler de sa senteur qui fait l'unanimité auprès de nos visiteurs. Alors je dis: merci, Rhapsody.
Mon autre rosier - et sujet de fierté -, c'est Zéphirine. Je veux parler de Zéphirine Drouhin, bien sûr, ce rosier grimpant dont je confirme qu'il peut être cultivé en bac. Je l'avais planté à l'automne 2013 mais c'est cette année seulement qu'il "donne". Placé à l'angle Sud-Ouest du balcon, dans une situation sans doute plus supportable - avec moins de luminosité et de vent - que pour Ghislaine de Féligonde, bien nourri, il nous régale cette année d'une dizaine de roses et se stiges sont montées à l'assaut de notre gouttière.
Voici le résultat:
Ses fleurs sont d'un rose franc, et riches en pétales. Le parfum est au rendez-vous, plus fruité mais aussi plus discret que pour Rhapsody in Blue.
J'ai toujours rêvé d'associer roses et clématites. C'est ce que j'avais tenté avec le couple Ghislaine de Féligonde-'The Président', snif ! Là, c'est un autre duo que je tente, avec la clématite 'Ernest Markham', rose foncé, qui occupe le bac de l'autre côté de la gouttière
Et ma foi, ce couple a plutôt l'air de bien fonctionner:
Mais, ô surprise, que vois-je pied de Zéphirine ? Des pousses toutes neuves de la clématite à petites fleurs 'Blue River', dont je ne donnais pourtant pas cher à la sortie de l'hiver !
Le duo pourrait donc bien se transformer en trio !